Contre car elle n'a jamais été dissuasive et que le meurtrier pense à ne pas se faire prendre et pas aux conséquences s'il se fait prendre...

Pour à cause des violeurs d'enfants sauf s'ils sont fous et on ne condamne pas les fous... on les enferme et quand ils ressortent ils recommencent... sauf qu'on cause pas de ceux qui ressortent et qui ne recommencent pas...

Et si le violeur d'enfants n'est pas fou ?

Il n'y a que les fous pour violer les enfants...

Contre car tout le monde a le droit de vivre... les assassinés avaient le droit de vivre eux aussi...

Contre car guillotiner c'est couper un homme vivant en deux... toute personne est vivante jusqu'à l'instant de sa mort...

Pour parce que ce n'est pas la vengeance qui fait qu'on tue le tueur mais c'est ce que décide la justice...

Contre car il vaut mieux voir partir le coupable que mourir l'innocent...

Pour car il y a des ordures qui peuvent crever la bouche ouverte... et de quel droit je dis ça ? Je suis qui pour décider qui est innocent et qui est ordure ?

Pour ou contre ?

J'en sais rien...

Je ne lance pas la pierre... je la fais rouler du haut du mont jusqu'à ce qu'elle emporte les ordures en bas de la descente...

Et s'ils sont des innocents là en bas ?

Je ne peux pas risquer de faire du mal à des innocents comme on ne peut pas risquer d'exécuter des innocents...

Et les femmes qui assassinent ?

Il y en a... il y en a eu... il y en aura... comme les hommes qui assassinent...

Si on exécute l'assassin on l'assassine à notre tour...

Ah mais c'est pas pareil... c'est différent...

C'est le bourreau qui tue qui n'est que l'instrument de la justice !

Le bourreau ne tue pas quand il fait ce qu'on lui dit de faire...

Dehors il neige, dedans on entend le vent qui fait trembler les portes alors même que tout est fermé et je me dis que la vaisselle m'attend...

J'aime bien faire la vaisselle...

Sans compter que j'ai une envie urgente de faire du ménage mais il est trop tôt... tout le monde dort !

Debout tout le monde ! C'est l'heure d'aller au boulot...

Un samedi... on bosse pas le samedi ou ça dépend où qu'on bosse...

Dedans on n'entend plus le vent, dehors la neige ne tombe plus, la vaisselle m'attend toujours...

Pourtant j'aime toujours autant la faire...

La lumière s'est levée... quel beau gris sur ces toits rouges entâchés de blanc... un gris-bleu plus gris que bleu... oui, oui que c'est joli...

J'attaque la vaisselle...

La vaisselle a été attaquée et la bataille fut aisée... genre nous partîmes cinq cent etc, etc...

Maintenant je me demande ce que je vais me faire pour midi... je pense des crêpes... encore des crêpes ? Ben ouais et pourquoi non ?

Je cause, je cause, je futilise, je dis rien de constructif...

Alors on va causer des Chinois...

Les Chinois ils montrent au monde qu'ils sont un pays moderne et ils polluent leurs rivières à tout va... les Chinois, les dirigeants Chinois... en Inde ça pollue pas mal même pareil... le Tibet pauvre pays massacré par les méchants Chinois, le Tibet qui dans les années 1930 faisait des razzias à l'intérieur des frontières Chinoises pour enlever des femmes pour les marier de force et les femmes qui voulaient pas suivre se faisaient tatouer le bas du visage afin de ne jamais trouver à se marier... les tibétains qui mettaient un mec sur une selle à pointe et le faisait galoper... pas pour le guérir de sa constipation...

Les américains qui massacrent les indiens à la mitrailleuse à Wounded Knee en 1890...

Oh et puis hein... je vais pas pointer du doigt les méchants alors que tout le monde est méchant... nous colonisâmes nous aussi... massacrâmes-nous ?

Oh et puis hein... finalement on a pas de leçon à donner, peut-être même pas à en recevoir...

Personne, nous ou les autres n'ont à recevoir ni donner de leçon...

Il neige de nouveau...

J'ai envie de faire le ménage... dans mon apartement... le ménage dans la société c'est pas à moi de le faire car je suis pas assez puissant... j'ai la puissance de mon bulletin de vote... ouais c'est ça...

Et puis j'arrête de me plaindre...

Je plaque tout pour aller vivre dans le désert Australien...

Pourquoi l'Australie ?

Pour observer les kangourous et les rhinocéros...

Ma vie est foutue...

Non, je blague...

Mon weekend est foutu...

Quoique... le weekend c'est ma vie...

Non ! Quand-même pas...

Quoique...

Mon weekend c'est mon repos et il a été écourté...

J'ai bossé ce matin... jusqu'à 11h30 c'est pas mal et c'est même très bien pour un samedi... c'est même de trop...

Pourquoi je suis pas resté à la maison ?

J'aurais pu finir à midi mais je suis quand-même parti à 11h30... 45h30 cette semaine je pense que c'est bon...

Ce matin je me suis réveillé en pleine forme et même en super forme !

Normal ! La veille à 21 heures je pionçais...

Mais alors, une fois de retour à la casa, je me suis effondré...

C'est pas la route de le retour qui m'a occis (un peu du le soleil et un peu du le vent ça fait pas de le mal) car ce qui m'occit finalement fut le fait de travailler un samedi...

J'aime pas travailler le samedi...

Alors pourquoi donc y allais-je ?

Parce qu'on m'a demandé avec une légère insistance de prendre la place du collègue qui ne se sentait pas bien et qui préférait prendre un complet weekend de repos...

Alors pourquoi donc m'effondrais-je ?

Certainement parce qu'à un moment donné (et même par deux fois) je me suis surpris à penser qu'est-ce que je fais dans cette usine ici un samedi matin ?

J'aurais si bien été ce matin à me caféer, me téléviser, m'internéter, me siester, me sortirfairedescourser...

En bref mon samedi se prend du retard... ce que j'aurais du faire depuis ce matin n'a commencé qu'à midi... mon samedi est décalé, mon weekend ne sera pas comme mes weekends d'habitude...

Qu'à cela ne tienne, haut les coeurs, le prochain weekend n'en sera que meilleur !

J'ai bien réfléchi... je crois que j'ai bien réfléchi... je suis attelé à la tâche tapant le clavier le mégot à la bouche tel l'écrivain à succés qui refuse de se plier aux règles de la bienséance... j'ai bien réfléchi dis-je... je réfléchis jamais... je perd le fil de ma pensée et soit je rallume mon mégot soit je le jette... j'ai un véritable problème avec les virgules... je dis que je veux écrire un roman et je fais pas grand-chose pour... je ne fais que suiter des phrases et conter la même chose entrée aprés entrée... et si je faisais une édition bilingue ? D'abord le français suivi de l'anglais... oh yes quelle good idea ! Ca va pas non ? Je me crois pas capable de traduire mon français... par exemple mon « suiter » c'est pour « faire suite » en anglais to follow qui n'est pas suiting... vous comprenez ? Moi non plus... y a que les anglais savent se passer des virgules... virgules en anglais c'est comma... ne pas savoir utiliser la virgule entraîne un passage en un état comateux... non... je fais des jeux de mots car je suis un marrant... d'ailleurs il suffit de me regarder pour que ça provoque l'hilarité générale... j'ai fait l'école du cirque... pas le cirque de Pékin qui me fait suer plutôt qu'autre chose... le cirque en général me fait suer sauf quand j'étais petit que je regardais La piste aux étoiles à la télévision... La piste aux étoiles que ne se souviennent pas les moins de vingt ans... vraiment ? Fin des années soixante et début des années soixante-dix ? Donnez-moi une seconde que j'aille vérifier sur Internet... La Piste aux étoiles était une émission de télévision française de Gilles Margaritis consacrée au cirque, enregistrée au Cirque d'hiver de Paris et diffusée chaque mercredi soir sur la première chaîne de la RTF puis de l’ORTF du 11 janvier 1950 à décembre 1974, puis sur Antenne 2 de janvier 1975 jusqu'en 1976. (copié sur Wikipedia – je cite ma source que ça m'évite des problèmes de copyright avec eux)... je me demande si les liens vont fonctionner sur mon blog quand j'aurais coller mon texte sur mon blog... j'adore écrire sans m'embêter d'éviter les répétitions et de toute façon pour l'instant je m'efforce d'éviter d'utiliser la virgule... deux fois j'aurais pu la placer à bon escient là où il faut et je l'ai pas fait ! C'est l'heure du café car le café aide à la réflexion de l'écrivain qui écrit des best-sellers... j'écris pas le meilleur de ce qui se vend... je vend rien... j'ai vendu... mon receuil de poésies qu'un internaute a mis en vente sur Internet il y a quelques années... je sais pas s'il a réussit à le vendre... je suis pas clair que je dois m'expliquer que c'est pas évident de ne pas utiliser la virgule quand ça serait bien pour la phrase de l'utiliser... bref... j'ai de moi-même vendu mes receuils qui sont devenus je ne sais quoi dans la nature que quelqu'un ou qu'une l'a interneter à la vente... je suis clair n'est-ce pas ? Bien... je continue... je regarde mon écran et je ne pense pas... c'est pas évident de pas penser car on pense à ce qu'on fait à l'instant même... et à l'instant même que je regardais mon écran je tirais sur ma cigarette en pensant que je tire sur ma cigarette... donc je ne pensais pas à rien... je pensais pas à grand-chose si on voit la chose différamment (y a pas deux r ? Mon correcteur d'orthographe fonctionne quand il veut)... ou alors c'est que j'écris sans faire de fautes d'orthographe ? La dictée de Pivot me fait même pas peur et celle de Mérimée je me la ferais bien un de ces quatre... je continue... je dis quoi ? Pas dire mais écrire... j'écris quoi ? Ma tête se vide de toute substance créatrice... je commence à chercher les lettres sur le clavier... c'est un signe quand on cherche les signes du clavier que le cerveau (mon cerveau car celui des autres n'est pas mon problème) fatigue... et si je vous dis qu'en fait je retape à une vitesse pas tiré des hannetons pour un claviériste amateur ? Je vous dis pas car je l'écris... c'est d'écrire plus facile que dire car personne pour interrompre est là... écrire ce n'est pas débattre... par contre vous pouvez aprés coup commenter... j'ai fini mon café ? Oui j'ai fini mon café... vous savez que je pense à vous en mettant des grosses lettres que ça soit plus facile à lire car les longs textes à petites lettres ça fatigue les yeux... je me gratte l'oreille et je renifle en regardant mon écran... je me gratte les cheveux en regardant mon écran... je balance un coup de tatane dans la gueule à mon écran... il est fou ! Non je suis pas fou... c'est juste que des fois j'aimerais dire (écrire) des gros mots sans tomber dans la vulgarité...je me gratte les couilles en regardant mon écran... je suis un menteur... je me suis pas gratter ce que j'écris ce que je me gratte en regardant mon écran... la soirée passe et le temps avance... ça tarde... tardive est l'heure... l'heure de mettre fin à mon billet...

D'abord il me faut le temps de trouver l'icône qu'on clique pour texter... temps plus ou moins long selon mon degré de réveillitude...

Je n'en suis qu'à mon second café et ceci explique peut-être cela...

Pour rester dans le domaine technique les lettres de mon clavier s'effacent mais j'en connais plus ou moins la place donc c'est pas un trop handicapant problème...

A chercher les mots à écrire j'en oublie le fil de ma pensée...

J'ai un clavier neuf en réserve... au cas ou...

Dehors le jour se lève en laissant apparaître un toit blanc que surmonte un ciel pas vraiment gris et pas vraiment blanc avec entre des toits blancs et un pin vert...

J'ai toujours autant de mal avec les virgules... je sais jamais quoi en faire !

Voilà... ma tête vient de se vider...

Je vais me préparer un café, ma tête va se faire traverser par une idée et quand le café est prêt l'idée est oubliée...

J'ai placé une virgule...

L'eau chauffe...

Je fume une roulée...

Je regarde l'écran et j'écris que je regarde l'écran...

L'eau chauffe toujours...

J'ai droit à combien de signes par texte ?

Grattage de porte... c'est Rugby... j'ouvre... il entre en miaulant un mia-mia...

Ca veut dire merci, bonjour ou il est temps...

Miao-miao-miaoo et grattage de porte... c'est Rugby qui veut sortir...

Je viens de verser l'eau bouillante...

Quand j'en ai marre d'être assis devant l'écran je me lève...

Ca virgule dur dans ma tête...

Vendredi j'ai roulé sur la neige... d'abord dans mon village en suivant les voies plus ou moins déneigées par les rares voitures d'avant cinq heures du matin, puis dans le village où je travaille grâce à ses voies dégagées par le chasse-neige local... entre les villages j'ai préféré marcher, trop neigeux et trop glissant, et rouler de nouveau sur la piste cyclable du village où je travaille neigé que c'est pas difficile de rouler sur cinq centimètres de neige si on roule pas comme un dingue en faisant attention...

Mon café se boit...