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Tout...
C'est pas que le froid m'embête... faut bien passer par là... c'est juste que dés j'entre le village où je travaille le froid est plus froid, la pluie plus pluvieuse, le brouillard plus épais (même s'il est déjà épais avant d'entrer le village), le vent plus fort, les faux-plats plus montants...En parlant de brouillard épais... c'était un brouillard épais de chez épais hier matin... on voyait dix mètres devant et pas plus... et c'était si silencieux, si noir, que je croyais que je pédalais dans le néant... le pont au loin je le devinais pas les halos des phares des voitures qui passaient dessous parce que les halos régulaient sur une droite gauche-droite non suivie d'une élévation céleste...
Quand-même, je savais que j'étais dans la réalité par les tirets blancs par terre...
Et le silence ! Pas un son...
Finalement pendant ce bref instant, et pendant le bref instant entre deux tirets blancs, je me sentais absolument seul et tellement bien avec moi-même...
Heureusement que ce n'étaient que de brefs instants...
Parce qu'être comme ça pour une éternité qu'est-ce que je me ferais chier !
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Commentaires
c'est un paysage apaisant et effrayant à la fois ! un peu le paysage fantomatique ou on a envie de vite s'en échapper :D j'ai connu cela parfois en roulant la nuit et je n'étais pas rassurée ! sorry bruno ;-) je ne me suis pas améliorée en ortho : la tite marie est toujours aussi douée pour les fautes :D bisou