• J'ai une semaine et des poussières pour écrire un roman à succés... j'ai tous les atouts en main : meurtre et sexe le reste n'est que du remplissage de papier... tiens c'est comme un copain à un copain qui a écrit un bouquin sur le temps qu'il a passé dans la Légion Etrangère... l'éditeur lui a dit que c'était trés bien mais ce serait mieux s'il pouvait ajouter un mort... du coup le copain du copain fait mourir un de ses camarades de régiment qui n'avait été que blessé... comme quoi on se demande c'est quoi qui est vrai dans une autobiographie ou même une biographie... pour la biographie le biographé peut raconter des conneries au biographeur et si le biographé est mort c'est le biographeur qui peut raconter des conneries (sans le faire exprès ou, justement, en le faisant exprès)...

    Et si j'écrivais ma biographie en m'inventant un passé ? Ce serait bien ça... tout ce qui est pas bon dans ma vie j'en cause pas, ce qui est bon j'en cause et je cause du bien que j'ai connu et qui ne m'est pas arrivé... ou je raconte que la vérité en disant que c'est la vie d'un autre... comme ça j'aurais l'air moins con...

    Non je suis pas con... enfin pas plus que les autres... enfin c'est mieux d'éviter le pire pour atténuer le mauvais...

    Faut que je cause de ma naissance (je fais confiance à ceux qui m'en parle), ma petite enfance (je fais confiance à ceux qui m'en parle), mon enfance (je me fais confiance), mon adolescence et ma vie d'aujourd'hui (je me fais confiance)... l'Angleterre y aurait une belle part dans mon autobiographie...

    Je viens de jeter les yeux par la fenêtre... il a gelé cette nuit... hier matin il faisait moins huit comme à Oslo... moins huit à vélo faut bien se couvrir déjà que même avec les moufles les doigts morflent... ils gèlent pas, faut pas exagérer, puisque je passe qu'un quart d'heure de trajet à pédaler ce qui n'est quand même pas la retraite de Russie quelle qu'en soit la guerre...

    Quelle qu'en soit, qu'elle qu'en soit, quelqu'en soit, tagada soit soit...

    Et sans vent c'est mieux, vent contre c'est moche, vent dans le dos c'est super...

    Et le verglas comment je fais ?

    Je marche sur la terre ou l'herbe du bas-côté, le vélo sur la route et ça va... quand je reviens en début d'aprés-midi la température a monté et la route s'est dégivrée... la neige ? S'il y en a beaucoup je vais à pîed sans vélo parce que les roues s'enneigent au fur et à mesure de leurs roulades...

    C'est pas tout ça... revenons-en à mon autobiographie...

    Je suis donc né un jour pas loin du début de l'aprés-midi... j'étais un petit bébé qui devint un trés bel homme... c'est pas donné à tout le monde de passer du stade de bébé à la fonction d'homme en quelques mots... trés bel homme on peut en discuter... 


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  • Passé et Futur en sont aux mains, Présent s'intercale... que faisais-tu aux temps normaux demande Futur et ajoutera Passé je t'aurais prévenu Présent car à présent tu es coincé dans ton temps fixe... oh que non dit Présent car je suis le tampon entre l'ancien et ce qui est à venir... et sans moi, toi Passé et toi Futur, vous n'êtes pas... je suis parce que j'ai été dit Passé, je suis parce que je serais dit Futur... moi par contre je suis car je suis l'instant exulte Présent...

    Sans nous tu n'es pas Présent !

    Le passé est terminé, le futur n'est pas encore là... sans moi Présent vous n'existez pas car je suis toujours présent à chaque seconde qui passe...

    Si la seconde passe elle devient passé dit Passé... si la seconde passe c'est qu'une autre est à venir dit Futur...

    La seconde ne dure qu'une seconde et la seconde est éternellement présente... Passé et Futur vous êtes grâce à ma présence, mon temps fixe et mon immuable éternité... inutile de vous battre pour vous faire maître l'un de l'autre puisque vous êtes dépendants de ma présence... 

    Je remercie le docteur Who et Saint-Augustin de m'avoir inspiré ce texte...

     


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  • Vous remarquerez la subtilité du jeu de mot... essai pour essai de vidéo et essai pour essai de rugby...

    Je sais... je suis simplement génial !


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  • J'ai un coup de coeur pour mon blog... je l'aime beaucoup... c'est le meilleur blog de tous les blogs depuis que les blogs existent...

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  • Notre président vit une histoire d'amour et notre nageuse rompt avec l'amour de sa vie...

    Que la vie est belle !

    Et la mienne de vie alors ?

    Elle est fantastique !

    Lisez plutôt : Aujourd'hui je me suis envolé pour les étoiles... j'ai descendu les escaliers quatre à quatre, je suis sorti dans la cour sans ouvrir la porte qui était de toute façon ouverte et j'ai sauté en l'air... deux cigognes, trois corbeaux, une buse et quinze moineaux m'ont soulevé... qui par la manche, qui par le doigt, qui par le pied, qui par le fond de pantalon et hopplà soulevé jusqu'en haut tout en haut du ciel au-dessus de la stratosphère sans atmosphère donc sans gravité... donc nous voilà, moi et les oiseaux, dans l'éternel espace aux millions d'étoiles et de punaises qui luient... et voilà que les oiseaux retournent plus prés de la terre car ils n'ont pas que ça à faire et me laissent pantelant et flottant...

    Bon, j'veux bien... je fais quoi maintenant à flotter dans ce noir éclairé par la lumière sub-sonique ? Je nage ? J'essaie de nager... crawl ou brasse ? Crawl puisque je ne sais pas nager... je connais les mouvements pour les avoir vu faire et je brasse (utiliser les bras) et je jambe (utiliser les jambes)... et j'avance... oh punaise j'y crois pas ! Je nage dans le cosmos... je lutte un peu mais pas trop contre le courant... pas de courant dans les étoiles, c'est l'attraction des planètes... le vent me pousse (pour une fois), le vent solaire... le vent solaire c'est pas comme le vent terrestre... ça souffle pas comme ça ! Et puis une voile solaire c'est pas une voile terrestre et j'ai pas de voile terrestre sur moi... quoi qu'il en soit je continue donc de nager... doucement hein ! Je sais pas où je vais à cause que l'espace s'ouvre devant moi...

    Qu'aperçois-je ? Un satellite de télévision ! Et une cafetière... une cafetière flottante avec du café dedans... Platon me chope la jambe et m'en propose une tasse avec du sucre lactifié... oui, je veux bien que je dis à Platon... arrive Vulcain d'humeur fade... il fait la gueule car sa femme l'a plaqué et il commande une cervoise...

    C'est le bar des têtes en l'air ici ? Faut croire...

    Je bois mon café, Platon sert une cervoise à Vulcain... la tasse m'échappe des mains, Platon et Vulcain et la cervoise, le satellite de télévision et la cafetière partent au loin... je reprends ma nage... non, j'en ai marre, je me laisse flotter... Jupiter est pas loin... elle est grosse Jupiter, elle m'attracte, elle m'aimante, elle m'attire Jupiter... je tourne autour et comme je suis fatigué je m'assieds au bord d'un de ses anneaux... anneaux ? Mais oui, bien sûr, c'est pas Jupiter c'est Saturne... comment ai-je pu confondre ?

    Je veux rentrer chez moi... les oiseaux sont là et me ramènent et me déposent dans la cour...

     


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