• Mon mariage !

    Ah oui... que de souvenirs !

    Mon panier à linge par exemple... mon ex-femme l'avait acheté pour y mettre le linge à sécher pour aller le suspendre sur la ligne à sécher le linge et c'est moi qui allait dans le jardin pour mettre le linge à sécher sur la ligne pour sécher le linge... et c'était un plaisir, j'aimais aligner les chaussettes et les slips et les soutien-gorges et les pulls et les chemises et les pantalons et les jupes et les shorts et les taies d'oreillers et les draps de façon régulière avec une pinge à linge qui joignait deux pièces de linge et les torchons se devaient d'être joints symétriquement ainsi que les serviettes de toilette et de bain... et la petite chatte qui batifolait pas loin de moi, les enfants qui jouaient dans la rue, les voisins qui parlaient à leurs voisins qui tondaient les pelouses ou arrosaient les fleurs et les arbres et arbustres sur les pelouses... un chien aboie, un chat miaule, un oiseau chante, un enfant rit, un vélomoteur passe, le soleil brille...

    Je me dois de préciser que c'est pas que pour moi que mon ex-femme avait acheté un panier à linge... c'était pour le linge... c'est moi qui suis tombé amoureux du panier à linge...

    Et mes bottes en caoutchouc !

    Mon ex-femme avait été faire des courses et m'en avait ramené une paire de bottes en caoutchouc... vert bouteille... deux pieds gauches... facilement échangeable...

    Et mes rosiers... c'est ce que je regrette encore plus que mon panier à linge... je les aimais mes rosiers, je m'en occupais avec passion... mes roses si belles d'une couleur rose que personne n'avait le droit de couper que les roses sont belles sur un rosier... trois ils étaient mes rosiers, tout rose... je taillais avec vaillance... avec respect pour les épines... une fois j'en ramène une à mon ex-femme... elle sourit, elle dit merci... et je dis je l'ai coupé sans le faire exprés autant en profiter...


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  • "L'indifférence, c'est un état sans douleur ni plaisir, sans crainte ni désir vis-à-vis de tous ou vis-à-vis d'une ou de plusieurs choses en particulier. L'indifférence, si elle n'est pas une pose, une affectation, n'a évidemment rien à voir avec la tolérance. Dans la mesure où la tolérance, c'est l'acceptation de la différence, celui qui affiche l'indifférence n'a aucunement besoin de pratiquer la tolérance envers qui que ce soit ou quoi que ce soit. Si tant est que l'indifférence soit un trait de la vieillesse Maurois pouvait écrire: «Le vrai mal de la vieillesse n'est pas l'affaiblissement du corps c'est l'indifférence de l'âme.»"


    L'indifférence n'est-elle pas devenue un mal plus répandu et plus inquiétant que la colère?

    Le mot colère a la même étymologie que le mot coeur. On se met en colère contre un proche quand on prend trop à coeur ce qu'il dit ou ce qu'il fait. En ce sens, la colère, comme l'orage, nettoie le paysage affectif ! Dans les pays méridionaux, ces mouvements du coeur sont le sel de la vie quotidienne et même de l'amour. Dans les pays nordiques d'aujourd'hui, - et par contagion, de plus en plus peut-être dans les pays méridionaux -, la colère est de tous les péchés capitaux celui qui, avec la paresse, a la plus mauvaise réputation; sans doute parce qu'on l'associe à la violence, qu'on craint à juste titre.

    On préfère l'indifférence, c'est-à-dire une série de colères rentrées qui aboutissent à ce que, un bon matin, sans avertissement, on déclare froidement à la femme (ou à l'homme) dont on partage le lit depuis quinze ans: je te quitte, parce que je n'éprouve plus rien pour toi. L'indifférence est la rançon de la distraction. À force de s'intéresser vaguement à tout pour échapper au vide, on ne s'intéresse plus à rien, ni à personne, on ne prend plus rien à coeur. Les départs ne sont plus des morts, les retours ne sont plus des résurrections. Tout est acquis, tout s'équivaut, la mort, celle de l'autre, n'existe plus.


    http://agora.qc.ca/mot.nsf/Dossiers/Indifference

    L'indifférence c'est ne pas s'occuper de l'autre... l'ignorer totalement...


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  • Lundi je téléphone... ma parabole me souce (du verbe donner du souci) car je vois la TNT mais je vois rien d'autre... pas d'anglais, américains, allemands, polonais, chinois, koweïtiens, kurdes, soudanais, algériens et tout ça... et pourquoi lundi et pas tout de suite ? Parce que je regarde Arte sans regarder puisque j'ai déjà vu le film...

    Bref c'est vendredi et j'ai arrêté de travailler à midi et trente minutes pile-poil sur la pointeuse... je suis heureux des trois palettes pour Bucharest que j'ai conditionné (les palettes, pas Bucharest)... je n'ai pas fait que pour Bucharest... j'ai fait pour ailleurs... la Hollande... et puis des Grecs qui étaient les plus nombreuses (les palettes, pas les Grecs)...

    Pendant la pause j'ai lu le journal... le club de rugby Strasbourgeois ne garde pas son joueur argentin... l'OCDE affirme que la France n'atteindra pas ses objectifs et qu'on est mal barré... mon horoscope dit que je vais découvrir plein de choses communes avec mon conjoint...

    Entre la pause de huit heures et la pause de dix heures j'étais à bosser dans mon atelier...

    Puis nous renträmes dans le vent et la pluie jusqu'à chez moi... nous c'est moi et mon vélo... il m'est parfois difficile de dissocier ma vie de celle de mon vélo... et maintenant nous sommes tranquille chez moi... nous c'est moi et mes chats... il m'est parfois difficile de dissocier ma vie de celle de mes chats... moi et mon sommeil aussi est un couple pour la vie... moi et mon café, moi et mon ordinateur, moi et ma télé, moi et écrire, moi et moi... qui a dit que je vis seul ?

    Le film c'est en noir et blanc avec le Père Noël qui boit un verre de pinard...

    Flûte... j'ai pas de radio avec ma parabole qui fonctionne pas... pas de Couleur 3 demain matin... faut que je trouve un autre moyen de faire du bruit car sans bruit le silence se fait entendre et enchaîne un monologue assourdissant...

    J'ai onze commentaires sur mon blog... je vais voir ça dés que j'en ai fini ici... onze ? Ce serait pas un lecteur qui envoie son commentaire et se fait prendre parce que la fenêtre de rédaction ne s'en va pas et il voit pas que c'est enregistré ? Il ou elle... on verra...

    Ca chante Alleluia à la télé... c'est le choeur des gamins à la messe de minuit dans le film...

      


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  • Ne pas croire ce que tu crois, parce que ce que tu vois ne peut être aussi réel de ce que cela parait être...

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