Je me fais un café et je commence mon récit... un récit est, comme chacun sait, une histoire vraie... je vais pas vous raconter des carabistouilles... je vais vous dire la vérité vraie !

J'apprends à l'instant, suite à ma consultation de mon dictionnaire électronique sur mon ordinateur, qu'un récit est soit une histoire vraie, soit une histoire inventée...

Alors ce sera vérité fictionnelle ou fiction vraie ?

A vous, lecteutrices, d'interpréter...

Voilà donc que Boulogne vient à Colmar et Colmar n'est pas loin de chez moi... je vais donc y aller... sauf que... sauf que quoi ?

Sauf que quand quelqu'un m'y aménerait il me dit le matin même du jour de la rencontre qu'il n'y a plus une place en vente...

Tant pis dis-je !

Puis j'apprends le lendemain qu'il y a tout de même des places à vendre à l'entrée quand le match a débuté, il y a une gare dans le village à côté du mien, Colmar est à un quart-d'heure, je finis le boulot à quatorze heures...

A quatorze heures trente je suis chez moi, je prends un bain, je me change, je vais prendre des sous à la banque, je vais mettre les sous dans l'autre banque... la gare du village vend les tickets par machine par carte bancaire... j'arrive à Colmar et le stade est à vingt-cinq minutes de marche...

Ca devrait aller...

Sauf que... sauf que quoi ?

Sauf que il fait froid !

Qu'importe le froid ? N'ai-je donc point un bon manteau, un bon caleçon sous mon pantalon, une bonne cagoule sur ma tête, une bonne paire de moufles, une bonne écharpe, un bon gilet molletonné sur mon pull, une bonne paire de boots ?

Donc le froid n'est pas un sauf que qui vaut le coup...

Sauf que... sauf que quoi ?

Il fera noir aprés le match...

Et alors ? T'as peur que Colmar soit plongé dans l'obscurité en cas d'élimination et que tu ne retrouves pas le chemin jusqu'à la gare ?

C'est la gare du village à côté du mien qui sera pas beaucoup éclairé... le train s'arrête et peut-être si mon wagon s'arrête avant la gare je vois rien... je sais pas si le quai est à droite ou à gauche parce qu'il y a que la gare allumée, rien avant et rien aprés...

Une fois je suis descendu du mauvais côté et la gare je l'ai pas vu tout de suite face à moi un peu à gauche... m'en suis bien sorti mais plus jamais...

Une autre fois où j'ai du rentrer un soir noir je demande à la contrôleuse on descend à droite ou à gauche ?

Ca dépend sur quelle voie on est qu'elle répond...

Me voilà pas plus avancé que je pense que je lui dis pas !

Non mais c'est pas possible ! Peuvent pas jouer la Coupe de France en plein été quand il fait clair à vingt-deux heures ?

Tout pour nous dégonfler le moral !

J'ai que ça à faire d'écrire... j'ai pas d'autres soucis ?

Ménage, cuisine, nourrir les chats, vérifier mes sous...

Mes placements qui font du sur-place... je vais te m'ouvrir un bon vieux livret A que tu vas voir qu'on a l'impression qu'il vaut mieux 1% certain qu'un 3,5% qui monte et descend...

C'est comme mon dernier livret-retraite où je vois rien bouger... ils m'ont oublié ? Faut que je me décide à aller demander ou envoyer un mail...

C'est pas une mauvaise idée le mail... c'est rapide s'il arrive... parce que des fois ça arrive pas... vous savez ce que c'est puisque vous êtes connectés à Internet pour me lire... à moins que vous ne soyez la connaissance sans Internet que votre ami montre mon blog à lire...

Alors je m'adresse à toi lecteur de l'ordinateur de ton ami... Internet c'est fantastique mais c'est aussi la plus belle merde qui n'a jamais existé... bref c'est comme la vie de tous les jours... y a du bon et du pas bon...

Pour les détails ton ami te dira quoi...

Encore une fois je m'éloigne de mon programme initial qui était de parler de mes soucis que je n'ai pas...

Quels sont mes soucis que je n'ai pas ?

Pas de voiture... pas d'essence à acheter, pas d'assurance à payer, pas de voiture à acheter tous les cinq ans (c'est une moyenne il me semble)... sauf que me direz-vous comment que je fais pour aller là ou là ? J'ai le vélo... oui mais encore... la marche à pied... oui mais encore... les transports publics... oui mais encore... le train... oui mais encore...

Oui mais encore quoi ?

On m'emmène faire les grosses courses de temps à autres et pour remercier je leur paye un peu d'essence ou je leur rend service d'une façon ou d'une autre... c'est un peu du troc quoi...

Le vélo c'est bien quand le vent ne cherche pas à m'empêcher d'avancer et c'est encore mieux quand il me pousse... quand il pleut j'ai mes affaires à pluie... quand il neige je fais attention ou je choisis d'aller à pied... quand il y a du brouillard, selon sa densité, je roule et marche... quand il y a du verglas je me dis faisons gaffe et je glisse malgré que je me suis dit faisons gaffe... je glisse pas toujours... la dernière fois c'était à la fin de l'année dernière...

Ca va mieux merci... j'en cause quelque part sur le blog...

Un autre souci que je n'ai pas ?

Je suis pas marié...

Enfin c'est discutable... est-on mieux pas marié ou marié ?

La vie de couple, le logement, les enfants et tout qui va avec... le mariage je veux dire, car les enfants en sont un élément...

Quand on est pas marié on risque pas de divorcer ou de devenir veuf ou veuve... m'enfin les pacsés peuvent se séparer ou l'un des conjoints mourir...

Mes chats sont-ils un souci ?

Rugby qui apparaît en bonne santé et bien portant et qui grignote à peine, Tigresse qui n'arrête pas de bouffer et qui grossit pas...

J'aime les journées bien occupées quand je me suis occupé avec que des choses utiles...

Ca commence ce matin avec Navarro sur TMC... enfin là c'est plutôt une catastrophe... qu'est-ce qu'il est con ce Navarro et les acteurs avec lui sont pas mieux... les actrices non plus... m'enfin il faut bien vivre... alors travailler dans Navarro ou ailleurs c'est un boulot à faire...

Pour terminer... enfin juste comme j'allais bloguer un coup... je passe sur Cinémas sur France5 qui va causer d'Eric Rohmer... bon, regardons... et qu'est-ce que je vois qui cause qu'elle est invitée ? 

Arielle Dombasle !

Oh merde Dombasle... purée...

Laisse tomber ça vaut mieux !

Heureusement qu'entre deux il y a la journée qui fait du bien...

Il y a des gros restes de neige sur les trottoirs et les chemins qu'on marche en faisant attention où on place les pieds car la neige dure glisse... il faisait -1, il faisait pas de vent, c'était agréable...

Je rentre, j'internet, je talk live avec l'Indonésie... c'est bête la barrière des langues, moi qui perd mon anglais, elle qui a des difficultés à l'utiliser, car les discussions ne se limitent pas au temps qu'il fait (bien qu' elle aimerait comprendre ce qu'est le froid) mais nous parlons Islam et Christianisme... y a pas que des terroristes dans la religion bien que les terroristes religieux ne soient pas plus religieux que les athées... bref on campe chacun sur ses positions quand on cause religion pure...

La suite de la journée se passe au lit... je dors... je me réveille... je retourne au lit... je redors... je me réveille... j'internet... je bois du café, je fume, je regarde la télé...

Je regarde Arte au moment où Gengis Khan envahit la Hongrie... il y reste pas longtemps en Hongrie finalement mais il y laisse pas grand-chose non plus...

Mais le plus marrant est à venir !

Sa capitale qu'il s'est fait construire qu'il n'en reste rien depuis les passage des Chinois au XVème siècle qu'ils l'ont cendré et laissé s'ensabler au fil des siècles mais qui fut retrouvée et étudier par des archéologues Danois... enfin bref c'était la capitale où tout le monde est bienvenue, où tout le monde vient avec son artisanat, son art, son savoir, sa connaissance, sa religion... une ville ouverte à tous !

Y en a qui ont été un peu forcé à venir aussi... m'enfin c'était peut-être la mentalité de l'époque...

Dans la capitale de Gengis Khan y avait la liberté de culte et on se faisait couper la tête si on souillait l'eau parce que l'eau dans le coin c'est pas l'inondation...

J'aurais fait deux siestes aujourd'hui... une heure de profond sommeil à chaque fois de quoi me requinquer dans la demi-heure qui suit mon réveil...

C'est toujours pareil... les réveils de siestes sont pénibles...

L'année est entamée et terminée pour recommencer car chaque jour est le premier jour d'une autre année ce qui nous permet de nous souhaiter chaque jour bonne année-bonne santé...

Ah punaise que je suis l'intelligence même...

Bref, j'm'en va vous narrer : Ce matin j'entends distinctement le réveil qui sonne et je me dis youpie j'ai entendu le réveil... et je bouge pas, et je me rendors, et je me re-réveille à cinq heures... et zut que je me dis voilà-t-il pas que je vais être en retard au boulot parce que ce matin j'y vais à pied... j'ai pointé à six heures et quart, que ça eut pu être pire... bref je prends mon anti-douleur et je m'habille... vérification rapide que les chats ont à manger... y a les croquettes sur l'assiette, c'est bon ça ira et si y a pas assez ils auront qu'à dormir...

Me voilà donc parti... les trottoirs n'ont pas l'air glissants, la route non plus... je fais gaffe où je marche des fois que ce qui brille soit pas du verglas... pas de problème je marche d'un bon pas... y a pas de vent, j'ai ma cagoule, cache-nez et gants... le village un peu, la sortie du village jusqu'au pont, le pont, la route jusqu'à la nouvelle route, le nouveau trottoir agréable au marcher, la terre tassée avec cailloux que c'est pas trop mal pour la marche et voilà ensuite c'est des sillons pas trop grands avec cailloux... je ralentis ma marche... voilà une voiture qu'arrive en face que ses phares m'éblouissent, que je marche pas vite mais que je vois pas grand-chose et pas voilà que je marche sur un gros cailloux et que ma côte elle en prend un coup... aïe, flûte... la voiture passe, je vais pour remarcher sur la route et la route elle est moins basse que je crois et mon pied y attérit comme si il y avait quelques centimètres de plus... et paf rebelote, aïe-flûte... je rejoins l'autre trottoir neuf avec un ralentissement pédestre (vais pas courir que je me suis décôté par deux fois) et j'arrive à l'usine dix minutes aprés avoir dépassé la nouvelle route du village...

Le boulot se passe au mieux... je soulève pas les gros couvercles, et pour les petites palettes à fermer on me les met en hauteur sur des piles de couvercles... pour me baisser (des fois y a pas le choix) je plie mes genoux à mi-hauteur (parce que des fois on s'accroupit et c'est pire pour se relever) au lieu de me plier à angle droit (ou presque)...

Des fois ma côte me lance (une seule ? Y en a-t-il plus ?) car je fais pas gaffe de comment je bouge mon corps... je souffle beaucoup genre soupir... sinon tout se passe bien...

Quand la journée est finie je grimpe mon vélo et je rentre... ça fait un peu mal le pont...

A l'immeuble j'essaie les trois marches que ça fait mal de soulever le vélo...

Ni une ni deux, je le cadenasse au poteau du fil à linge...

Je suis chez moi... un café suivi d'un bain... ah punaise que c'est bon cette eau chaude !