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    J'ai souffert le martyre pour cette photo... c'est une photo héroïque...

    Il fallait que je me change et comme certains mouvements me font hurler de douleur à cause de mes côtes félées c'était un acte héroïque...

    Je suis déjà tombé de mon vélo sur la tête et ça n'a posé aucun problème... sauf que hier c'était une plaque de verglas qui fit que je servis d'air-bag au vélo qui ne subira aucun mal car je remontais dessus pas tout de suite... j'ai marché un peu avec le vélo...

    Ce n'est qu'une petite paire d'heures plus tard que je ressens que j'ai mal aux côtes, que je peux pas me lever de ma chaise, que je peux pas soupirer, que je peux pas rire, que je peux pas respirer profondément, que je peux pas porter, que je peux marcher jusqu'au cabinet de consultation du docteur, que je peux revenir avec mon arrêt de travail, que je peux rentrer accompagné à la maison...

    Le vélo est à l'abri dans le garage à vélo enfermé par une porte à code...

    Je n'ai pas hurlé de douleur... j'exagère quand je dis ça... j'ai soupiré de douleur...


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    C'est ma photo la plus récente prise à la webcam qu'on me voit portant mon nouveau t-shirt que j'en suis heureux que mon sourire intérieur je l'ai jusqu'aux oreilles...

    Je l'ai pour la photo le t-shirt... c'est pour ça que je le porte sur le pull... c'est juste pour montrer...

    Parce qu'aprés j'ai mon sweat-shirt à me faire photographier avec...


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    Je débute la journée en l'insultant...

    Elle a pris quelques insultes dont j'ai le secret de polichinelle à travers la gnole... conasse !

    J'étais si bien et je dois me lever... bord d'aile, on est jour de repos !

    Sans compter que conasse n'existe pas... on dit conarde alors ?

    Bref je vous raconte cette matinée au lever forcé parce qu'elle se fait insulter parce que je peux pas resté couché plus longtemps parce que je dois aller faire pipi...

    Hier soir je regarde Dany Boon... d'abord le premier spectacle Waika, ensuite A s'baraque et en ch'ti... j'arguète ch'premier spectac ça s'passe bin... puis pour le second (même qu'au début c'est sous-titraï in frinçais) je m'aperçois que je me sens fatigué... du coup je chope deux couvertures, je les installe le long du siège du sofa, j'ajoute deux oreillers, les couvertures pliées en deux le long, je m'y glisse, m'y allonge, m'y colle la tête contre les oreillers contre le mur, tourne la tête vers la gauche et voit bien la télé... je regarde, j'écoute et m'aperçoit qu'on est très bien ainsi !

    Tigresse arrive et annexe les lieux prés de mes jambes...

    Bref (j'utilise souvent ce mot) tout est bien... et je m'aperçois que je ferme les yeux... je m'endors quoi !

    Je me dis c'est aussi bien de l'entendre et je continue d'entendre... et je finis par m'endormir ce qui m'empêche de voir la fin... c'est pas grave je l'avais déjà vu et celui d'avant aussi... ça n'empêche que j'aime les revoir... surtout le final du deuxième one-man show !

    Bref (quand on sait pas commencer un paragraphe on écrit bref) je me réveille les yeux fermés au son du clip que j'entends, je me sors de mon sommeil... je suis pas homme à musique m'enfin la musique est là et je continue à pas bouger parce que je suis bien... mon cerveau se laisse bercer par une musique que j'aurais jamais choisir d'écouter... mon cerveau s'en fout, mon corps est bien...

    Sauf que... sauf que une partie de mon corps me titille... doucement, tout doucement puis crescendo... je dois faire pipi... et merde (ça commence l'insulte) je dois me lever... je suis bien au pieu, je suis bien dans la position horizontale, je serais bien à profiter de cette musique que jamais j'écouterais en temps normal mais non, même pas !

    Ca presse, ça presse dur... je pourrais pas y échapper...

    Ca sort, je n'en peux plus... ça fuse... putain de bordel merde fait chier putain... je me lève, arrive aux toilettes et là l'autre abruti qui prend son temps... alors c'est pour aujourd'hui ou demain ? Faut que j'te pousse ?

    Cerveau dire ouvrir vannes commencer vidange !

    Je reviens dans le salon-cuisine, met l'eau à chauffer et granule-de-cafète la tasse un-sucré et laité... je change la chaîne pour entendre l'histoire de Monaco peu aprés la guerre de 1870... me roule la cigarette, me met en route l'ordinateur, y regarde l'heure et me dis qu'est-ce que j'ai bien dormi !

    Suis en caleçon pas faire froid... ouvre la fenêtre, vois pas trop bouger les arbres par contre j'entends bien le vent... referme la fenêtre... me fais penser à la tempête de 1999... d'ailleurs ce jour-là ce qui m'avait ennuyé le plus c'est la coupure d'électricité que je pouvais pas regarder la télé ! Par contre, dans les semaines qui suivirent, j'étais pas trop rassuré quand j'entendais un coup de vent violent parce que finalement ce jour de tempête c'était plutôt marrant avec Rugby et Tigresse âgés d'à peine un an qui couraient partout la tête en l'air dans l'appartement pour choper le vent qui se promenait dans le grenier et voulaient patter l'eau qui ruisselait en vaguelettes à l'extérieur des vélux...

    Bref restons pas ainsi... enfilons notre pantalon... justement, le pantalon... hier je dois aller faire pipi (quoi encore ? Ben oui, on fait toujours pipi plusieurs fois dans la journée) et la fermeture éclair de ma braguette se coince... je remonte, je redescends, doucement, un peu plus fort... pourquoi qu'elle coince ? Ca fonctionnait comme il faut alors pourquoi qu'elle coince d'un seul coup ?

    Je la déglingue la fermeture éclair... ni une ni deux, avec un calme olympien je la déglingue... un pantalon fichu ? J'en ai d'autres...

    Parce que je vois pas pourquoi la fermeture se coince alors que jusqu'à maintenant elle fonctionnait parfaitement parce que j'ai toujours fait attention à l'ouvrir convenablement... je suis un gentleman calme !

    Alors c'est pas une fermeture éclair de braguette qui va me faire suer ma journée !

     


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    L'idée me trottait dans la tête depuis le début de la semaine aprés qu'une personne de mes connaissances m'eût changé une énième fois la chambre à air de mon pneu arrière que j'avais trouvé à plat un matin et qui me valut d'aller à pied au travail encore une fois... enfin c'est pas qu'on voit la chambre à air à plat, c'est qu'on voit le pneu à plat mais on sait que c'est la chambre à air...

    Il me la change donc et en remontant la roue me dit qu'elle a du jeu et que ça n'ira pas en s'arrangeant...

    Je repars en pensant à ma roue arrière, roulant doucement (pas difficile, je roule déjà pas vite), évitant les trous et bosses du vieux macadam et ralentissant un maximum sur la brêche de terre caillouteuse délimitant un travail sur la rue qui dure depuis quelques mois...

    J'ai fait monter une roue neuve il y a un an et quelques et elle a des ennuis la nouvelle roue ?

    Qu'est-ce qui va pas avec mes roues arrières neuves ?

    Le passage sur la rue en travaux, sur une bonne paire de kilomètres, juste aprés l'entrée du village qui héberge l'usine où je travaille, depuis le début de semaine, se faisait donc à pied en tenant le vélo à la main...

    Le passage depuis le début de la semaine... pas l'usine hébergée depuis le début de la semaine... l'usine elle est là depuis l'année du premier embargo pétrolier aprés la guerre du Yom Kippour... ou l'année suivante...

    C'est marrant une usine qui s'installe en temps de crise...

    Capitaux suisses, c'est peut-être pour ça ?

    Bref voilà que vendredi, avant-hier aprés le boulot, je vais acheter un vélo neuf...

    Je voulais aller là pour l'acheter quand une collègue me dit va plutôt là c'est plus prés...

    Donc je me retrouve là chez le marchand de vélos et en ressort avec un vélo neuf...

    Et mon vieux me demandez-vous ?

    Mon vieux, je demande au marchand de vélos, vous pouvez m'en débarrasser ?

    Aucun problème qu'il dit... il y a le ferrailleur qui le prend...

    Me voilà pédalant de là jusque chez moi... tout heureux et méfiant de ces routes à trous et bosses...

    Le lendemain, hier donc, je sors commander mes nouvelles lunettes, je passe à ma banque numéro deux, de ma banque numéro deux je vais en face (enfin presque) jouer un loto (j'ai un bon numéro, pas plus, aprés vérification ce matin), de presque en face je vais acheter quelques denrées au supermarché, du supermarché je rentre chez moi...

    Il neigeait et ventait... neigeait pas fort du tout, petits flocons... ventait pas trop fort, gros froid...

     


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    Ah les joies du dialogue sur Internet... MSN ! MSN !

    Faut-il que je vous raconte ?

    Allez hopplà on y va...

    Il y a quelques jours, une semaine ou deux ou une bonne semaine étant donné que le temps internétien est différent du temps qui passe normalement, je reçois par msn une demande de contact... une certaine Brigitte (j'ai oublié le reste) dont les informations sont inconnues... qui qu'elle est, quoi qu'elle fait, d'où qu'elle est ?

    Je me dis que je connais des Brigitte... et comme à l'époque j'avais le nom de famille donné par msn, je fais donc une recherche Google et je tombe sur plein de Brigitte (comment c'est son nom)...

    Sauf que... y en a une qu'elle habite du côté très proche de Mulhouse, tout proche, tout à côté, vraiment pas loin... je me dis serait-ce celle que je connais et que je perdis de vue ?

    Je facebook un ami pour lui demander si Brigitte (c'est quoi son nom déjà) ça lui dit quelquechose... non me répond-il... à qui penses-tu qu'il me demande... je pensais à quelqu'un que toi et moi nous connaissons... ça ne fait pas sonner une cloche en anglais, ni ça ne me dit rien en français...

    Et puis j'oublie...

    Et puis voilà qu'hier soir Brigitte est en ligne et me contacte (ah oui, j'ai peut-être oublié de dire que j'avais accepté sa demande de contact)...

    J'accepte... bonjour ça va... d'où vous êtes qu'elle dit (tiens ? Si je crois la connaître, elle a pas l'air de me connaître... c'est donc pas la Brigitte que je croyais)... je lui dis tout de moi... pas tout sauf la géographie... d'où vous venez vous ? Corse prés de Bonifaccio, soixante ans retraitée...elle a une webcam, je lui demande on met nos cams en route ou on reste comme on est ? Elle répond que je vois l'icône de sa webcam mais qu'en fait elle en a pas... je cherche pas à comprendre... on parle de choses et d'autres... soixante ans, veuve, a eu un ami aprés le décés de son mari que ça a pas très bien marché et qu'elle est dans une extrême solitude depuis dix ans... je lui dis qu'elle vit quand-même pas seule dans la montagne corse, qu'elle répond oui, que je lui dis pourquoi tu vas pas habiter dans un lieu moins isolé que là où elle est...que je me souviens pas c'est quoi qu'elle répond...

    Et puis elle fait une demande pour me voir par webcam... j'accepte, j'ai rien à cacher... elle dit Vous êtes très bel homme (oui, on mélange un peu le tu et le vous)... je dis merci parce que je suis poli et c'est vrai je suis très bel homme c'est pas moi qui le dit... toutefois je ne lui parle pas de mes deux comptes en banque, mes deux livrets et mon assurance-retraite...

    Moi aussi je clique une demande d'avoir sa vue en cam... pas de réponse... aprés tout c'est peut-être bien vrai qu'elle en a pas... pas grave, on continue comme ça, je la verrais bien un de ces quatre...

    On continue le dialogue... je lui dis que j'ai pas mal de contacts dans différents pays (pas tous sur msn) et même que j'ai été invité aux USA et en Indonésie mais que malheureusement je ne peux y aller parce que j'ai la frousse de prendre l'avion qui tombe, qui explose, qui se loupe à l'atterrissage ou au décollage, qu'il est piloté par un pilote suicidaire qui se suicide sans en avoir rien à cirer des autres, qui fonce dans les immeubles, qui se fait hi-jacker et y a certainement plein d'autres raisons...

    A quoi elle dit qu'elle pourra jamais m'inviter en Côte d'Ivoire dans ce cas... à quoi je dis tu m'as dit que t'habites en Corse... à quoi elle dit qu'elle y est pour le travail en Côte d'Ivoire... à quoi je lui dis qu'elle m'a dit qu'elle est retraitée... à quoi je l'ai bloqué... et c'est pour ça que je pouvais pas donner son nom de famille puisqu'elle est maintenant bloquée... à moins qu'il y a un moyen de le retrouver ?

    D'façon c'est pas grave !

     


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